Mano Solo chantait que « la vie, c’est pas du gâteau ». Je ne suis pas d’accord avec lui. Pour ma part, je crois que la vie, c’est du gâteau, et qu’il faut se servir de larges parts dès qu’on en a l’occasion. Voilà pourquoi, la semaine dernière, j’ai tenté un vol en avion de chasse. Pour vivre cette folle aventure, je me suis rendu à Paris. Le vol ne durait que 30 minutes, et si ça peut sembler très court, je n’échangerai pas cette demi-heure contre des semaines de vie supplémentaires. Parce que certaines minutes, voyez-vous, laissent davantage de souvenirs que les autres. Et celles que j’ai vécues là-haut font partie de celles que je ne pourrai jamais oublier ! Pourtant, je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi intense. Je me suis même rendu au rendez-vous en pensant que ce serait sympa mais sans plus. Que c’était d’une certaine manière comme prendre un plat épicé dans un restaurant indien. Mais je planais complètement, et j’ai vite réalisé dès les premiers tonneaux que ça allait être un peu plus brutal que ce à quoi je m’attendais. J’avais déjà fait une promenade en Robin un peu mouvementée en raison du mauvais temps. Mais s’il fallait comparer ces deux promenades en altitude, je dirais que le vol en Robin, c’est une tartine de pain nature ; et le vol en avion de chasse serait en comparaison un chili con carne ultra-épicé. Il est même difficile de décrire à quel point les deux n’ont rien à voir ! Dès le début, les sensations sont tellement étranges à bord du Fouga qu’on a par moments la sensation d’être un simple prolongement de l’avion. Durant toute la partie voltige, j’ai été presque paralysé, les G faisaient que mes bras étaient en plomb. A chaque virage un peu serré, je devais même me contracter de toutes mes forces, rien que pour ne pas tomber dans les pommes ! Cerise sur le gâteau, le pilote m’a raconté dans les dernières minutes comment manier l’appareil, puis m’a tout à coup laissé piloter. Eh oui, j’ai été aux commandes d’un avion de chasse ! C’est le genre d’aventure dont on ressort changé à jamais.
Si vous aimez comme moi les sensations fortes, je vous recommande de la vivre. D’ailleurs, je vous mets un lien vers le site par lequel je suis passé pour mon vol. La vie, c’est du gâteau. Tout dépend de ce qu’on en fait… Retrouvez toutes les infos sur ce de vol en L39 Albatros en suivant le lien.