Le 27 février, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, monarque de l’Arabie saoudite, est parti pour un voyage diplomatique d’une durée d’un mois en Asie. Plus de 1.500 personnes et 459 tonnes de bagages vont accompagner le souverain lors de ses déplacements asiatiques. Lorsqu’un monarque se rend en voyage, ce n’est jamais une mission facile pour la partie qui reçoit la délégation royale. Ainsi, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, roi d’Arabie saoudite, a entamé le 27 février un voyage diplomatique en Asie. Bien que le voyage d’une durée d’un mois ait un caractère purement professionnel, le roi saoudien aime nomadiser confortablement, ce qui n’allège pas forcément ses bagages. Alors, à votre avis, que faut-il pour une virée royale réussie? Selon des informations diffusées par la presse internationale, plus de 600 personnes accompagnent le chef d’État pour son séjour de quatre jours en Malaisie. Son cortège comprend donc au moins 100 agents de sécurité, environ 40 journalistes, des ministres, des princes et une multitude d’hommes d’affaires. À en croire le Jakarta Post, l’entourage du monarque devrait doubler pour la période du 1er au 9 mars pour atteindre 1 500 personnes lorsqu’il va arriver à Bali. Ce chiffre impressionnant comprend également pas moins que dix ministres et 25 princes. De leur côté, les services de sûreté balinais affirment avoir prévu toutes les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité au plus haut niveau lors du séjour du souverain saoudien. « Nous allons prendre un maximum de mesures de sécurité. Cela va être super VIP, la sécurité sera assurée conjointement avec l’armée », a expliqué le représentant de la police balinaise Hengky Widjaja. La société de fret aérien PT Jasa Angkasa Semesta a également confié à la presse qu’elle prenait en charge les 459 tonnes de bagages du roi. Avant de se rendre à Bali, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud va rester un peu en Indonésie où il va rencontrer le président du pays Joko Widodo. Le déplacement royal a pour ambition de renforcer des liens économiques entre la monarchie arabe et les États asiatiques, ce qui permettrait de diversifier l’économie saoudienne, trop dépendante du pétrole.

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