Mon vol en Fouga Magister

décembre 20th, 2018 no comment

Lundi dernier, j’ai satisfait un très vieux rêve : j’ai réalisé un vol en avion de chasse ! Ca s’est passé à l’aérodrome de Pontoise, où je me suis présenté aux alentours de 10 heures. Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais assez impatient. J’avais mal dormi la veille à l’idée de cette journée. Quelques minutes après qu’un instructeur m’ait présenté l’appareil et les consignes de sécurité, j’ai enfilé ma combinaison de vol puis j’ai rejoint le tarmac et le Fouga Magister qui m’attendait. Cet appareil a beau ne plus être de première fraîcheur, il a été employé par l’armée française jusque dans le milieu des années 90. Je me suis installé à bord de l’appareil et harnaché au siège. Quelques check-lists plus tard, on quittait enfin le plancher des vaches. Dès les premières minutes de vol, j’ai avant tout été frappé par la puissance de l’avion : il conserve son assiette en dépit du vent. Toute la première partie du vol a été plutôt tranquille. Puis le pilote m’a demandé si j’étais prêt pour la phase de voltige. J’ai répondu que oui. Mais lorsque ça a commencé, je l’ai senti passer ! Le pilote a commencé par un huit brésilien. J’ai soudain pesé plusieurs fois mon poids. J’ai voulu lever les bras mais c’était dur, parce qu’ils pesaient soudain d’un poids inhabituel. Sitôt le huit terminé, le pilote m’a demandé si j’étais toujours partant pour aller plus loin. J’ai dû répondre avec un peu trop de confiance, car les figures se sont alors enchaînées et j’ai commencé à perdre le fil. Entre chaque série de figures, je tentais de retrouver mes points de repère mais ils changaient sans cesse, au point de me faire progressivement perdre le sens de l’orientation. Boucles, breaks, looping, passage sur le dos, tout y passait. Le pilote me demandait de loin en loin si j’étais toujours avec lui et je répondais chaque fois avec le sourire. Car en dépit de l’intensité des acrobaties qui allait crescendo, je me laissais progressivement aller. Bizarrement, c’est lorsque la partie acrobatique a été terminée que j’ai commencé à me sentir mal. Et juste avant l’atterrissage, j’ai fini par remplir le petit sac en papier kraft. Hormis ce petit désagrément, le vol était dans l’ensemble parfait. Pour plus d’informations, allez sur le site de ce baptême en avion de chasse.

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